La maison du jeune Akio s'élevait, dissimulé par les murs des enceintes, près de son ancienne demeure, celle où il avait vécu, si heureux avec ses parents, en tant que fils du chef. Aujourd'hui il vivait seul, ayant laissé son petit frère vivre et grandir, pour le faire jouir de l'indépendance dont lui avait été privé. Il faut dire que les autorisations de sorties lui étaient souvent interdites, en tant que fils de la famille principale, et donc en tant qu'héritier du clan Sabaku.
Sa nouvelle demeure où il vivait seul, était de la couleur du sable et de la roche, composée d'un salon particulièrement grand, où l'on avait la joie de retrouver des tableaux peints à l'encre de chine à l'aide de roseaux, des poteries fines et somptueuses, ainsi qu'une bibliothèque qui tapissait le mur. Une cuisine bien équipée mais où il passait le moins de temps possible, alergique à tout ce qui peut s'apparenter à l'effort. A l'étage on rencontrait une salle de bain très simple puis sa chambre dans laquelle se trouve un grand lit, une commode, une table de nuit, une armoire ornée d'un miroir sur la porte centrale.
Or cette armoire possédait un double fond: la porte centrale dissimulait une autre porte, qui ouvrait directement sur l'extérieur: il pouvait alors sauté par dessus les murs de la résidence et faire un tour dans Suna.Il pouvait également se rendre directement dans la chambre de son petit frère, dans le désert: il avait creusé cette séries de tunnels lui-même quand il ne pouvait sortir. Quand il quitta la demeure parentale pour habiter cette maison, il lui a suffit de relier sa chambre au reste du circuit. Il s'était promi de montrer ces passages vers la liberté à Neji, dès que celui-ci serait en âge de faire des virées nocturnes. Le seul problème n'était pas de sortir, mais de rerentrer: il fallait maîtriser le kinobori, et avoir un peu de force dans les bras pour se hisser vers les ouvertures. Voilà pourquoi bientôt, son petit frère pourra lui aussi les empruntés, sans risques...